Volodymyr Zelensky consolé à Londres, c’est peut-être un détail pour vous…

Volodymyr Zelensky consolé à Londres, c’est peut-être un détail pour vous…

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à Londres, le 2 mars 2025.

London câlin

L’histoire en marche, littéralement. Sur cette image, prise à Londres dimanche 2 mars, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’avance d’un pas sûr en direction de Lancaster House, siège de la diplomatie britannique et haut lieu de nombreuses négociations historiques. Il y est attendu par l’intégralité des dirigeants européens, réunis pour un sommet de la plus haute importance. Ensemble, ils vont panser les plaies du président ukrainien, brutalisé par Donald Trump et ses sbires à la Maison Blanche, et réfléchir, accessoirement, à une stratégie pour un monde nouveau.

Mode solidaire

Pour ce date londonien, Volodymyr Zelenskyy n’avait pas sorti le grand jeu. Non, comme à son habitude depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il avait revêtu son pantalon et son sweat-shirt « tactiques » montrant son implication réelle, sur le terrain, auprès de ses troupes. Certes, en termes de recherches stylistiques, cela ne vaut pas le siren suit, la combinaison taillée d’un seul tenant dans un tissu de costume, portée par Winston Churchill pendant la seconde guerre mondiale, mais, en termes de communication, ce n’est pas loin d’être aussi efficace.

Les derniers poilus

Face au président ukrainien, les grenadier guards, membres du plus ancien des cinq régiments d’infanterie de la garde de la maison du souverain, sont au garde-à-vous. Sur leur tête, le traditionnel et spectaculaire bearskin, ou bonnet à poils. Celui-ci fit son apparition dans la garde impériale de Napoléon Ier, avant de se propager à travers le monde. Aujourd’hui encore, quatorze armées arborent le bonnet à poils. Notons que, si les Suédois et les Italiens sont désormais coiffés de modèles en poils synthétiques, les autres pays n’ont pas renoncé aux poils véritables.

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Collection hiver

Outre leur bearskin, les grenadier guards sont ici vêtus de leur traditionnel manteau d’hiver, coupé dans une laine de couleur gris atoll, orné de boutons en laiton et serré par une ceinture parade de couleur blanche arborant le numéro de leur régiment. Vous le trouvez chic ? Profitez-en : le dernier dimanche de mars, selon un calendrier immuable ne faisant aucun cas des températures réelles, les grenadier guards enlèveront leur manteau d’hiver pour revêtir leur garde-robe d’été et son iconique tunique rouge. Pour retrouver le manteau, il faudra attendre le dernier dimanche d’octobre.

Preux chevalière

Notons par ailleurs la singularité du col de ce manteau, particulièrement rond, montant et enveloppant. De quoi s’agit-il ? En français, ce col est désigné par la mystérieuse appellation « col chevalière ». À l’instar d’un col de chemise, et à l’inverse de celui d’un blazer, le col chevalière a pour particularité de protéger le cou et le haut du torse. De fait, si ce col était particulièrement populaire sur les vestes en moleskine des travailleurs français, c’est précisément parce qu’il diminuait le risque de blessures des ouvriers portant de lourdes charges sur l’épaule.

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