
Défaite de Noël
Victor Wembanyama s’est montré très généreux. Le 25 décembre, la star montante de la NBA et ses coéquipiers des San Antonio Spurs disputaient à New York, au Madison Square Garden, le traditionnel « match de Noël ». En très grande forme, comme depuis plusieurs semaines, le jeune Français, 20 ans, a brillé d’un bout à l’autre de la rencontre, totalisant 42 points, 18 rebonds, 4 passes et 4 contres. Cela n’a toutefois pas suffi : les Spurs ont dû s’incliner sur le score de 117 à 114 face aux Knicks. Car en NBA, personne ne fait de cadeaux.
Haut la main
Victor Wembanyama effectue ici un dunk à deux mains, avec une ostensible facilité. Cette action est l’occasion de comparer deux informations chiffrées et complémentaires. La première est que la hauteur des panneaux de basket est de 3,05 mètres, depuis que l’Américain James Naismith accrocha pour la première fois, en 1891, une caisse de pêches au mur du gymnase du Springfield College pour occuper ses élèves un jour de pluie. La seconde est que Victor Wembanyama revendique une envergure, bras tendus, de 2,43 mètres. Conclusion ? C’est quand même plus facile pour lui que pour nous.
Fous du collant
Victor Wembanyama porte ici un legging blanc, opaque. Il n’est pas le seul. Sur les neuf joueurs visibles sur cette image, sept arborent ce même accessoire, communément appelé « leg sleeves » aux États-Unis. Comment expliquer un tel engouement ? D’un côté, les équipementiers sportifs affirment que ceux-ci favorisent la circulation sanguine et permettent de réduire la fatigue musculaire. De l’autre, les études médicales menées sur le sujet affirment qu’ils n’ont strictement aucun apport réel au-delà de leur effet placebo, et que leur popularité relève donc du pur phénomène de mode.
Une idée à deux balles
Fabriqué par la marque Wilson, qui succéda en 2021 à la marque Spalding en tant que partenaire officiel de la NBA, le ballon se caractérise par son historique couleur orange ainsi que par son immuable confection : il est fait de huit panneaux séparés par de larges rainures noires. En 2006, la NBA tenta d’introduire, en fanfare, un tout nouveau ballon débarrassé desdits panneaux et fait d’un seul tenant. Patatras : victimes d’ampoules aux doigts, et en proie à des accès d’imprécision, les joueurs obtinrent le retour de l’ancien ballon après seulement deux mois de compétition.
Justice au parquet
Puisque nous sommes lancés, concluons par un mot sur un autre élément incontournable d’un match de basket professionnel : le parquet. Celui-ci est fait du même bois d’érable que celui qui recouvrait le fameux gymnase du Springfield College, dans lequel James Naismith posa les fondements du sport. Au fil du temps, et malgré de piteuses expérimentations de revêtement en toile tendue ou en matière synthétique, la NBA a en effet dû se rendre à l’évidence : aucun matériaux n’offre un meilleur rebond et une meilleure souplesse pour les articulations que ce bon vieux bois d’érable.