
De Bill Gates, qui confie au Wall Street Journal avoir été « franchement impressionné » par l’intérêt que Donald Trump portait à ses sujets de préoccupation lors d’un dîner de trois heures, à Jeff Bezos, « très optimiste » à la perspective de ce second mandat, jusqu’au « je ne vais pas être d’accord avec lui sur tout, mais je pense qu’il sera incroyable pour le pays à bien des égards ! », récemment tweeté par Sam Altman, le fondateur d’OpenAI, les dernières semaines auront eu un avantage : nous signaler que la Silicon Valley a tout disrupté, sauf le bon vieux fayotage.
En contemplant à la télévision, le 20 janvier, la brochette de milliardaires ayant financé la cérémonie d’investiture du nouveau président à hauteur de 1 million de dollars chacun, tous ceux qui, dans leur PME, ont participé à la cagnotte Leetchi pour faire un cadeau au dernier-né du patron se sont certainement félicités d’avoir coché la case « montant du don visible ». Le fayotage a eu trop longtemps mauvaise réputation. Tout bien vérifié, les patrons qui disent apprécier la contradiction préfèrent généralement les compliments.
Il vous reste 76.69% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.