Dolly Parton, la reine de la country qui a fait de sa vie un empire

Dolly Parton, la reine de la country qui a fait de sa vie un empire

Dolly Parton.

C’est une petite cabane en bois, aux murs fatigués par le vent et la pluie. Son toit en tôle brûle en été et tremble en hiver. A l’intérieur, l’essentiel : un poêle en fonte qui trône au centre de la pièce commune, quelques lits où se serrer les uns contre les autres, et une table en bois brut où se sont échangés mille repas et récits. Un écrin fruste, où flottent encore le parfum du pain de maïs et celui des haricots mijotés, et, à la lueur des lampes à pétrole, l’espoir de jours meilleurs… « C’est drôle, ma grand-mère m’avait fait le même dessus de lit ! » Un touriste en short, casquette et baskets pointe à travers la vitrine la couverture en patchwork. Emu, le quinqua se tourne vers son épouse : « Regarde, ça fait plus vrai que nature ! »

Nous sommes à Dollywood, le parc d’attractions de Dolly Parton. La cabane en question, ce dimanche de fin juillet, est l’exacte réplique de la maison d’enfance de la star de la country, plantée entre deux terrifiantes montagnes russes. Si l’Amérique a produit son lot de mausolées pop, à commencer par Graceland, la dernière demeure d’Elvis Presley devenue musée, celui de Dolly Parton est un terrain de jeu constellé de stands de hot dogs et de tee-shirts à son effigie.

Il vous reste 93.15% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Related Post

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *