Abdelmadjid Tebboune dans « Le Monde », du cadre politique discret au président algérien effacé

Abdelmadjid Tebboune dans « Le Monde », du cadre politique discret au président algérien effacé

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune, près de Bari (Italie), le 14 juin 2024.

Une « nouvelle phase », encore une, serait à l’ordre du jour des relations entre la France et l’Algérie, selon le ministre des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Le locataire du Quai d’Orsay, en visite à Alger le 6 avril, a longuement rencontré son homologue, Ahmed Attaf, mais aussi le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, 79 ans, pour « reconstruire un partenariat d’égal à égal serein et apaisé ».

Un moment d’accalmie, donc, après des mois de tensions causées notamment, d’un côté, par la reconnaissance française de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental et, de l’autre, par le refus d’Alger de délivrer des laissez-passer consulaires à ses ressortissants frappés de mesures d’expulsion dans l’Hexagone. Un retour au dialogue lancé par un appel téléphonique, le 31 mars, entre Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune qui devrait se traduire par un sommet entre les deux chefs d’Etat, à une date qui reste inconnue.

Malgré la longévité de sa carrière politique, qui le voit occuper des fonctions de préfet ou de ministre depuis 1983, Abdelmadjid Tebboune n’est apparu que récemment dans les colonnes du Monde. Si son nom est mentionné pour la première fois de manière succincte, le 19 juin 1991, afin de préciser sa fonction de ministre des collectivités locales, il faut attendre le 18 août 2017 pour qu’un article lui soit consacré. C’est alors pour signifier son limogeage, à 71 ans, du poste de premier ministre, trois mois seulement après sa nomination.

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